Quand nous pensons aux trois jours qui s’écoulèrent entre la Crucifixion et Pâques, la plupart du temps nos pensées vont vers les disciples de Jésus qui, d’un seul coup, avaient perdu à la fois leur maître, leur meilleur ami, et l’homme qui, comme ils le croyaient, avait été envoyé par Dieu pour racheter leur peuple. Comme ils ont dû se sentir découragés, effrayés, désorientés ! Cependant, je n’ai jamais cessé de me demander comment Satan avait vécu cette période. Et vous ?

Lorsque Jésus est mort sur la croix, tout devint sombre. Les nuages recouvrirent le soleil, la terre trembla violemment, des bâtiments s’effondrèrent, le voile du temple se déchira et des revenants furent même vus en ville. Cela a dû être un jour rempli d’effroi et de désespoir, même pour ceux qui n’étaient pas au courant de la crucifixion.

Mais comme Satan a dû se réjouir ! Le Fils de Dieu avait été arrêté net : finis les discours sur le salut ! Finie la Lumière du monde ! Quand le corps de Jésus fut déposé dans le tombeau, qu’une lourde pierre fut roulée devant l’entrée, et que des gardes furent postés, comme le diable a dû ricaner ! Bien évidemment, ce triomphe apparent fut de très courte durée.

La Bible nous dit que lorsqu’« Il (Jésus) a été mis à mort dans son corps humain, … il a été rendu à la vie par le Saint-Esprit. » Ensuite, « il est même allé prêcher aux esprits emprisonnés. »1 Jésus est descendu dans le monde des morts pour apporter le salut aux âmes qui y étaient captives. C’était le territoire-même de Satan. Comment n’aurait-il pas pu entendre le message que Jésus dispensait : que sa mort sur la croix faisait partie du plan de Dieu ; que c’était en fait le moyen que Lui et son Père avaient choisi pour triompher ; parce qu’Il était mort et avait vaincu la mort, Il était maintenant en mesure d’offrir le salut et la vie éternelle à tous ceux qui croyaient en Lui.

Jésus avait averti ses disciples avant sa mort : « Vous aurez à souffrir dans le monde, mais courage ! J’ai vaincu le monde ! »2 C’est cette victoire-là, la sienne et la nôtre, que nous célébrons à Pâques.

  1. 1 Pierre 3.18–19 BFC
  2. Jean 16.33BFC