Pour de nombreuses personnes, le rythme de vie s’est accéléré pour devenir une course implacable et pénible. Si le stress, inutile et nuisible, peut entraîner des répercussions sur nous, les activités telles que l’éducation, le soin de notre famille et notre travail sont les moyens par lesquels nous faisons une différence dans le monde, et qui nous permettent de trouver la joie, l’épanouissement et la satisfaction. Il est naturel de vouloir non seulement remplir ses obligations, mais aussi de s’améliorer. En tant que chrétiens, nous avons le devoir de grandir et de mûrir dans notre marche avec le Christ.
2 Pierre 1.5–71 est un passage intéressant de la Bible, présentant un plan pour non seulement bien vivre, mais aussi pour nous améliorer continuellement : « Pour cette raison même, faites tous vos efforts pour ajouter à votre foi la bonne conduite et à la bonne conduite la vraie connaissance de Dieu ; à la connaissance ajoutez la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance et à la persévérance l’attachement à Dieu ; enfin, à l’attachement à Dieu ajoutez l’affection fraternelle et à l’affection fraternelle l’amour. »
Peu après avoir entamé leur voyage vers la Terre promise, les Hébreux se détournèrent de Dieu et fabriquèrent un veau d’or qu’ils firent pour l’adorer. La plupart des gens ont entendu cette histoire, mais beaucoup ne connaissent pas la suite : Dieu dit à Moïse qu’Il leur a pardonné et qu’Il envoie un ange pour les guider vers la Terre promise, mais qu’Il ne les accompagnera pas, car Il pourrait être tenté de les détruire en chemin.
Les Hébreux demandent alors à Dieu de reconsidérer sa décision, et Moïse plaide en leur nom auprès de Dieu : « Si tu ne viens pas Toi-même avec nous, ne nous fais pas quitter ce lieu. »2 Dieu est ému et se laisse fléchir : « Parce que tu jouis de ma faveur et que je t’ai choisi personnellement, je t’accorde aussi ce que tu viens de me demander. »3
Ce qui est étonnant, c’est que Moïse et le peuple ne voyaient aucun intérêt à aller dans leur patrie promise, un lieu où coulaient le lait et le miel, si Dieu n’était pas là-bas avec eux. Leur progression, et même l’accomplissement ultime de tous leurs rêves et espoirs, n’avait pas de sens sans la présence de Dieu.
Le plan de l’apôtre Pierre n’est pas une simple suite de cases à cocher, et s’y tenir sera un défi permanent, tout au long de la vie, c’est certain. Mais si nous gardons notre relation avec Dieu au premier plan et que nous faisons concrètement notre possible, nous pouvons nous attendre à grandir et à découvrir ses bénédictions dans notre vie.