Lors d’un appel Zoom, je parlais avec une collègue. Son travail était un désastre ; elle n’y arrivait pas et cela avait un impact sur ses clients et son service. « Dis-moi ce qui se passe » lui demandai-je. Elle me répondit qu’elle faisait de son mieux mais qu’elle n’arrivait pas à tout gérer. Ses enfants étaient très engagés dans des activités sportives, elle insistait pour garder sa maison immaculée et me fit la liste de plusieurs autres choses dont elle devait s’occuper. Cela faisait beaucoup et j’en fus profondément désolée pour elle.
Je lui ai dit : « Il te faut trouver la bonne méthode. Personne ne peut y arriver avec tout ce que tu as à faire. » Elle me répondit qu’elle ne savait pas du tout comment faire. Elle se sentait désemparée.
C’est une situation que je rencontre très souvent chez des personnes de mon entourage qui essayent d’organiser parfaitement leur vie et qui croulent sous le poids qu’elles se sont imposé. Alors qu’il existe de nombreuses façons pratiques d’organiser sa vie pour la rendre plus facile, le véritable choix est d’abandonner de plein gré l’idée de se créer une « vie parfaite ».
Je ne pense pas que Dieu avait prévu que l’on soit tout le temps stressé. Jésus a dit qu’Il donnera du repos à ceux qui sont fatigués et chargés. Nous pouvons apprendre de Lui dont le joug est aisé et le fardeau léger1. Cela décrit un tableau bien différent de celui de nos rythmes frénétiques vantés par nos cultures.
« Je ne vous demande pas de faire tout ça ! » nous dirait probablement Jésus. « Je ne vous demande que d’être fidèle aujourd’hui et de Me faire confiance pour demain. Apprenez le rythme souple de la grâce. »
Jésus nous demande de le suivre à une cadence qui nous permet d’avoir le temps de renouveler notre âme. Ainsi, Il peut nous conduire dans de verts pâturages. Si vous allez à une vitesse qui ne vous donne pas le temps de Le suivre dans un vert pâturage, c’est peut-être que vous allez plus vite que le Berger et c’est pourquoi vous n’avez pas encore trouvé ces eaux paisibles et rafraîchissantes.2
Récemment Dieu a parlé à mon cœur à ce sujet. J’aime forcer et mettre le paquet dans mes activités mais je finis par m’épuiser. J’ai fini par comprendre que je ne peux pas continuer à vouloir « tout faire » de manière soutenue.
Je continue de prier afin de rester dans les pas du Berger et m’attarder là où Il me conduit, tout en Lui faisant confiance pour le trajet.